
Annuaire des services: Service Aménagement Durable, Urbanisme et Développement Économique (ADUDE)
Horaires :
Lundi de 13h30 à 17 h
Du mardi au vendredi de 8h30 à 12 h et 13h30 à 17 h
Tél. 01 69 93 57 30
Publié le – Mis à jour le
Une enseigne commerciale permet aux clients d’identifier le local d’exploitation d’une entreprise (ex : une boutique). L’enseigne doit respecter des règles d’emplacement, de dimensions et d’éclairage nocturne. Son installation requiert également une autorisation préalable dans certains cas. Par ailleurs, les enseignes temporaires qui signalent des évènements particuliers se voient appliquer des règles différentes.
Une enseigne commerciale est une inscription, forme ou image apposée sur un immeuble portant sur une activité qui s’y exerce. Autrement dit, l’enseigne commerciale est un signe extérieur visible et apposé sur un établissement (ex : nom de l’entreprise, logo ou les deux, etc.).
Elle permet de signaler la présence du local d’exploitation et d’en préciser l’objet (restaurant, tabac, hôtel, vêtements, optique, etc.).
L’enseigne est un élément du fonds de commerce au même titre que la clientèle.
Une préenseigne est une inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée.
Comme pour l’enseigne, la préenseigne désigne les divers visuels promouvant une entreprise, à la différence que la préenseigne n’est pas apposée sur l’immeuble où l’activité est exercée. Elle est positionnée avant l’enseigne elle-même.
En règle générale, la préenseigne prend la forme d’un panneau publicitaire installé à l’entrée des villes ou avant les grands carrefours. Elle peut indiquer la proximité d’un centre commercial, d’une station-service ou d’un camping, par exemple.
Une enseigne commerciale doit être composée de matériaux durables (ex : bois, ardoises). Elle doit être conservée en bon état de propreté, d’entretien et de fonctionnement par le commerçant.
L’enseigne commerciale ne doit pas gêner la circulation, la signalisation et la sécurité routière.
L’enseigne accrochée à plat sur un mur ou parallèlement à un mur est dite « en applique » ou « en bandeau ».
Elle doit respecter les conditions suivantes :
Elle ne doit pas dépasser les limites du mur et celles de la gouttière.
Elle doit respecter une saillie maximum de 25 cm.
Elle ne doit pas dépasser 1 m lorsqu’elle est installée sur un auvent ou une marquise (auvent vitré).
Elle ne doit pas s’élever au-dessus du garde-corps ou de la barre d’appui d’un balconnet ou d’une baie. Son épaisseur doit être inférieure ou égale à 25 cm.
Par ailleurs, la surface cumulée des enseignes apposées sur la façade du bâtiment dans lequel l’activité est exercée est limitée à l’une des surfaces suivantes :
Lorsque la surface de la façade commerciale est inférieure à 50 m2, la surface cumulée est limitée à 25 % de la surface de la façade.
Lorsque la surface de la façade commerciale est supérieure à 50 m2, la surface cumulée est limitée à 15 % de la surface de la façade.
Les auvents et les marquises ne sont pas pris en compte dans le calcul de la surface cumulée des enseignes.
L’enseigne accrochée perpendiculairement au mur est dite « en drapeau ».
Elle doit respecter les conditions suivantes :
Elle ne doit pas dépasser la hauteur du mur.
Elle ne doit pas être installée devant une fenêtre ou un balcon.
Elle ne doit pas être constituée par rapport au mur d’une saillie supérieure à 1/10e de la distance entre les deux alignements de la rue dans la limite de 2 m.
Par ailleurs, la surface cumulée des enseignes apposées sur la façade du bâtiment dans lequel l’activité est exercée est limitée à l’une des surfaces suivantes :
Lorsque la surface de la façade commerciale est inférieure à 50 m2, la surface cumulée est limitée à 25 % de la surface de la façade.
Lorsque la surface de la façade commerciale est supérieure à 50 m2, la surface cumulée est limitée à 15 % de la surface de la façade.
Les auvents et les marquises (auvents vitrés) ne sont pas pris en compte dans le calcul de la surface cumulée des enseignes.
L’enseigne doit être réalisée en lettres ou signes découpés, sans être positionnée sur un panneau de fond à moins qu’il serve à dissimuler les supports de base. La hauteur de ces panneaux ne doit pas dépasser 50 cm.
La hauteur de l’enseigne est limitée :
Pour une façade d’une hauteur inférieure ou égale à 20 m, la hauteur maximale de l’enseigne est de 1/6e de la hauteur de la façade dans la limite de 2 m.
Pour une façade d’une hauteur supérieure à 20 m, la hauteur maximale de l’enseigne est de 1/10e de la hauteur de la façade dans la limite de 6 m.
La surface cumulée des enseignes sur toiture d’un même établissement ne peut pas être supérieure à 60 m2.
L’enseigne doit être réalisée en lettres ou signes découpés, sans être positionnée sur un panneau de fond à moins qu’il serve à dissimuler les supports de base. La hauteur de ces panneaux ne doit pas dépasser 50 cm.
La hauteur de l’enseigne est limitée :
Pour une façade d’une hauteur inférieure ou égale à 15 m, la hauteur maximale de l’enseigne est de 3 m.
Pour une façade d’une hauteur supérieure à 15 m, la hauteur maximale de l’enseigne est de 1/5e de la hauteur de la façade dans la limite de 6 m.
La surface cumulée des enseignes sur toiture d’un même établissement ne peut pas être supérieure à 60 m2.
Une entreprise ne peut installer au sol qu’une seule enseigne le long de chacune des rues qui bordent le bâtiment où l’activité est exercée. L’enseigne doit être placée à au moins 10 m des baies voisines.
L’enseigne peut être installée sur pied, en drapeau, en totem, sur mât, en calicot ou encore en kakemono.
La surface de l’enseigne est limitée en fonction de l’endroit où elle est installée :
Hors d’une agglomération, la surface maximale est de 6 m2
Dans une agglomération de moins de 10 000 habitants, la surface maximale est de 6 m2
Dans une agglomération de plus de 10 000 habitants, la surface maximale est de 10,5 m2.
De plus, la hauteur de l’enseigne est limitée en fonction de sa largeur :
Lorsque la largeur est supérieure ou égale à 1 m, la hauteur maximale est de 6,50 m
Lorsque la largeur est inférieure à 1 m, la hauteur maximale est de 8 m.
L’installation d’une enseigne est soumise à autorisation administrative préalable lorsqu’elle est réalisée dans l’un des lieux suivants :
Dans les communes couvertes par un règlement local de publicité (RLP)
Sur les arbres
Sur les immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques
Sur les monuments naturels et dans les sites classés ou inscrits
À moins de 100 mètres et dans le champ de visibilité des immeubles présentant un caractère esthétique, historique ou pittoresque
Dans le périmètre des sites patrimoniaux remarquables
Dans les parcs nationaux, parcs naturels régionaux et réserves naturelles
Dans les zones spéciales de conservation et zones de protection spéciales
Avant d’installer son enseigne, le déclarant doit réaliser une demande d’autorisation au moyen du formulaire cerfa n°14798.
Les informations à fournir varient selon que l’enseigne est implantée sur une propriété privée ou sur le domaine public.
La demande d’autorisation doit mentionner les informations suivantes :
Identité et adresse du déclarant
Localisation et la superficie du terrain
Nature du dispositif ou du matériel (publicité, enseigne, pré-enseigne)
Indication de la distance de l’installation projetée par rapport aux limites séparatives et aux baies des immeubles situés sur les fonds voisins
Indication du nombre et de la nature des dispositifs déjà installés sur le terrain
Plan de situation du terrain, un plan de masse coté et la représentation graphique du dispositif ou du matériel cotée en trois dimensions
Mise en situation de l’enseigne
Vue de l’immeuble ou du lieu concerné avec et sans l’enseigne
Appréciation sur son intégration dans l’environnement.
La demande d’autorisation doit mentionner les informations suivantes :
Identité et adresse du déclarant
Emplacement de l’enseigne
Nature du dispositif ou du matériel (publicité, enseigne, pré-enseigne) ainsi que sa représentation graphique cotée en trois dimensions
Indication de la distance de l’installation projetée par rapport aux baies des immeubles situés sur les fonds voisins
Mise en situation de l’enseigne
Vue de l’immeuble ou du lieu concerné avec et sans l’enseigne
Appréciation sur son intégration dans l’environnement.
La demande d’autorisation est établie en 3 exemplaires et présentée par l’entreprise qui exerce l’activité signalée.
La demande doit être adressée à la mairie du lieu où l’enseigne doit être apposée, de l’une des manières suivantes :
Par voie électronique avec demande d’accusé de réception électronique, lorsque le maire est en mesure d’assurer une transmission sécurisée et confidentielle
Par courrier recommandé avec demande d’avis de réception postale
Déposée en mairie contre décharge
Lorsqu’elle a reçu un dossier de demande complet, la mairie dispose d’un délai de 2 mois pour accorder ou refuser l’installation de l’enseigne. Elle adresse sa réponse par courrier recommandé. Si aucune réponse n’a été reçue passé ce délai, l’installation est considérée comme étant accordée.
Lorsque le commerçant loue le local commercial dans lequel il exerce son activité, le bailleur propriétaire de l’immeuble ne peut pas lui interdire d’apposer une enseigne.
En revanche, des clauses du bail commercial voire du règlement de copropriété s’il existe, peuvent valablement fixer certaines conditions à la pose d’une enseigne. Il peut s’agir de respecter les caractéristiques de l’immeuble et son esthétique et donc de soumettre à l’accord du bailleur ou du syndic toute modification de l’enseigne.
Une enseigne lumineuse est une enseigne à la réalisation de laquelle participe une source lumineuse spécialement prévue à cet effet.
Les enseignes lumineuses font l’objet d’une réglementation spécifique. Elles sont éteintes entre 1 heure et 6 heures, lorsque l’activité signalée a cessé.
Lorsqu’une activité cesse ou commence entre minuit et 7 heures du matin, les enseignes sont éteintes au plus tard une heure après la cessation d’activité de l’établissement et peuvent être allumées une heure avant la reprise de cette activité.
Le maire peut autoriser des dérogations à ces horaires d’extinction lors d’événements exceptionnels.
En cas de cessation d’activité, l’enseigne doit être démontée par l’entreprise qui exerçait l’activité signalée dans les 3 mois qui suivent la cessation.
En revanche, l’enseigne pourra être préservée si elle présente un intérêt historique, artistique ou pittoresque.
Une enseigne est une inscription, forme ou image apposée sur un immeuble portant sur une activité qui s’y exerce. Autrement dit, l’enseigne est un signe extérieur visible et apposé sur un établissement (ex : nom de l’entreprise et son logo). Elle permet de signaler la présence du local d’exploitation et d’en préciser l’objet (restaurant, tabac, hôtel, vêtements, optique, etc.).
L’enseigne est dite temporaire lorsqu’elle permet de signaler l’un des événements suivants :
Manifestations exceptionnelles à caractère culturel ou touristique de moins de 3 mois
Opérations exceptionnelles de moins de 3 mois (fêtes locales, salons, foires, manifestations sportives, etc.)
Travaux publics ou opérations immobilières de lotissement, construction, réhabilitation, si l’enseigne est installée pour plus de 3 mois
Location ou vente de fonds de commerce, si l’enseigne est installée pour plus de 3 mois.
Même temporaire, l’enseigne doit être conservée en bon état de propreté, d’entretien et de fonctionnement par la personne exerçant l’activité qu’elle signale.
Les enseignes temporaires peuvent être installées 3 semaines avant le début de la manifestation ou de l’opération qu’elles signalent et doivent être retirées au plus tard une semaine après la fin de la manifestation ou de l’opération.
L’enseigne accrochée à plat sur un mur ou parallèlement à un mur est dite « en applique » ou « en bandeau ».
Elle doit respecter les conditions suivantes :
Elle ne doit pas dépasser les limites du mur et celles de la gouttière.
Elle doit respecter une saillie maximum de 25 cm.
L’enseigne accrochée perpendiculairement au mur est dite « en drapeau ».
Elle doit respecter les conditions suivantes :
Elle ne doit pas dépasser la hauteur du mur.
Elle ne doit pas être constituée par rapport au mur d’une saillie supérieure à 1/10e de la distance entre les deux alignements de la rue dans la limite de 2 m.
La surface cumulée des enseignes sur la toiture d’un même établissement ne peut pas être supérieure à 60 m2, à l’exception des établissements suivants :
Établissements de spectacles cinématographiques
Établissements de spectacles vivants
Établissements d’enseignement et d’exposition des arts plastiques.
Une entreprise ne peut installer au sol qu’une seule enseigne le long de chacune des rues qui bordent le bâtiment où l’activité est exercée. L’enseigne doit être placée à au moins 10 m des baies voisines.
L’enseigne peut être installée sur pied, en drapeau, en totem, sur mât, en calicot ou encore en kakemono.
La surface maximale de l’enseigne est limitée à 10,5 m lorsqu’elle est installée pour plus de 3 mois et qu’elle signale des travaux publics, une opération immobilière ou la location/vente d’un fonds de commerce.
L’installation au mur d’une enseigne temporaire est soumise à autorisation administrative préalable lorsqu’elle est réalisée dans l’un des lieux suivants :
Sur les immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques
Sur les monuments naturels et dans les sites classés
Dans les coeurs des parcs nationaux et les réserves naturelles
Sur les arbres.
L’installation au sol d’une enseigne temporaire est soumise à autorisation administrative préalable lorsqu’elle est réalisée dans l’un des lieux suivants :
Dans le périmètre des sites patrimoniaux remarquables
Dans les parcs naturels régionaux
Dans l’aire d’adhésion des parcs nationaux
Dans les sites inscrits
À moins de 100 mètres et dans le champ de visibilité des immeubles présentant un caractère esthétique, historique ou pittoresque
Dans les zones spéciales de conservation et zones de protection spéciales
Avant d’installer son enseigne, le déclarant doit réaliser une demande d’autorisation au moyen du formulaire cerfa n°14798.
Les informations à fournir varient selon que l’enseigne est implantée sur une propriété privée ou sur le domaine public.
La déclaration doit mentionner les informations suivantes :
Identité et adresse du déclarant
Localisation et la superficie du terrain
Nature du dispositif ou du matériel (publicité, enseigne, pré-enseigne)
Indication de la distance de l’installation projetée par rapport aux limites séparatives et aux baies des immeubles situés sur les fonds voisins
Indication du nombre et de la nature des dispositifs déjà installés sur le terrain
Plan de situation du terrain, un plan de masse coté et la représentation graphique du dispositif ou du matériel cotée en trois dimensions
Mise en situation de l’enseigne temporaire
Vue de l’immeuble ou du lieu concerné avec et sans l’enseigne temporaire
Appréciation sur son intégration dans l’environnement.
La déclaration doit mentionner les informations suivantes :
Identité et adresse du déclarant
Emplacement de l’enseigne temporaire
Nature du dispositif ou du matériel (publicité, enseigne, pré-enseigne) ainsi que sa représentation graphique cotée en trois dimensions
Indication de la distance de l’installation projetée par rapport aux baies des immeubles situés sur les fonds voisins
Mise en situation de l’enseigne temporaire
Vue de l’immeuble ou du lieu concerné avec et sans l’enseigne temporaire
Appréciation sur son intégration dans l’environnement.
La demande d’autorisation est établie en 3 exemplaires et présentée par l’entreprise qui exerce l’activité signalée.
La demande doit être adressée à la mairie du lieu où l’enseigne doit être apposée, de l’une des manières suivantes :
Par voie électronique avec demande d’accusé de réception électronique, lorsque le maire est en mesure d’assurer une transmission sécurisée et confidentielle
Par courrier recommandé avec demande d’avis de réception postale
Déposée en mairie contre décharge
Si la commune où l’enseigne doit être installée n’est pas couverte par un règlement local de publicité (RLP), la demande d’autorisation doit être transmise à la préfecture plutôt qu’à la mairie.
Lorsqu’elle a reçu un dossier de demande complet, la mairie/préfecture dispose d’un délai de 2 mois pour accorder ou refuser l’installation de l’enseigne. Elle adresse sa réponse par courrier recommandé. Si aucune réponse n’a été reçue passé ce délai, l’installation est considérée comme étant accordée.
Lorsque le commerçant loue le local commercial dans lequel il exerce son activité, le bailleur propriétaire de l’immeuble ne peut pas lui interdire d’apposer une enseigne.
En revanche, des clauses du bail commercial voire du règlement de copropriété s’il existe, peuvent valablement fixer certaines conditions à la pose d’une enseigne. Il peut s’agir de respecter les caractéristiques de l’immeuble et son esthétique et donc de soumettre à l’accord du bailleur ou du syndic toute modification de l’enseigne.
Une enseigne est dite lumineuse lorsqu’elle est éclairée par projection ou transparence, c’est-à-dire, éclairée par l’extérieur au moyen de spots, ampoules ou rampes d’éclairages ou par l’intérieur au moyen de tubes néons (caisson lumineux, panneaux vitrines…).
Les enseignes lumineuses font l’objet d’une réglementation spécifique. Elles sont éteintes entre 1 heure et 6 heures, lorsque l’activité signalée a cessé.
Lorsqu’une activité cesse ou commence entre minuit et 7 heures du matin, les enseignes sont éteintes au plus tard une heure après la cessation d’activité de l’établissement et peuvent être allumées une heure avant la reprise de cette activité.
Le maire peut autoriser des dérogations à ces horaires d’extinction lors d’événements exceptionnels.
La taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) est une taxe instaurée à l’initiative de la commune. Cette taxe est due par toute entreprise exploitant un support publicitaire (enseigne, préenseigne ou publicité) et ce, quelle que soit la nature de son activité.
La TLPE est due par l’entreprise qui exploite l’un des supports publicitaires suivants :
Dispositifs publicitaires : tout support pouvant contenir une publicité (ex : les panneaux publicitaires). Chacune des faces d’un dispositif publicitaire est appréciée comme autant de supports distincts.
Préenseignes : toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité, y compris les préenseignes dérogatoires. Chacune des faces d’une préenseigne est appréciée comme autant de supports distincts.
Enseignes : toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble ou située sur un terrain, portant sur une activité qui s’y exerce. L’ensemble des faces visibles des enseignes installées sur un même immeuble, dépendances comprises, se rapportant à une même activité, est apprécié comme un support unique.
La TLPE s’applique dans les communes ayant institué la taxe, uniquement lorsque le support publicitaire est fixe et situé en extérieur. Ainsi, les supports apposés à l’intérieur d’un magasin ne sont pas taxables.
De même, les supports de types « chevalets » ou « drapeaux mobiles », qui peuvent être déplacés facilement, ne répondent pas aux critères de fixité et ne sont pas taxables.
Certains supports publicitaires sont exonérés de taxe de plein droit (automatiquement). D’autres supports ne sont exonérés que sur délibération des collectivités territoriales.
Les supports suivants sont :
Affichage de publicités à visée non commerciale (pas de marque, de logo, etc.)
Affichage de publicités concernant des spectacles (ex : affiche de film ou de pièce de théâtre)
Supports prescrits par une disposition légale ou réglementaire (ex : croix de pharmacie, carotte du bureau de tabac, plaque du médecin ou du vétérinaire, etc.)
Enseignes ou préenseignes indiquant le lieu d’exercice d’une profession réglementée (avocats, plombiers, architectes, etc.).
Enseignes exclusivement destinées à indiquer une direction. Dès lors que le support contient à la fois des indications directionnelles et tout autre élément à caractère publicitaire (ex : logo ou nom de l’entreprise), l’ensemble de la superficie exploitée du support sera soumis à la TLPE.
Panneaux d’information sur les horaires ou les moyens de paiement de l’activité exercée. De même pour les tarifs à condition que la surface totale du support ne dépasse pas 1 m²
Enseignes de moins de 7 m² en surface cumulée. Toutefois, une délibération de la collectivité peut instaurer l’application de la TLPE.
Les collectivités territoriales peuvent instaurer, sur délibération, une exonération totale ou partielle (réduction de 50 % ) dans les cas suivants :
Enseignes non scellées au sol, à condition que leur surface ne dépasse pas 12 m² sur un même établissement. Si la surface cumulée est compris en 12 m² et 20 m², l’exonération est limitée à 50 % .
Préenseignes inférieures ou égales à 1,5 m²
Préenseignes supérieures à 1,5 m²
Dispositifs publicitaires dépendant des concessions municipales d’affichage
Dispositifs publicitaires apposés sur du mobilier urbain (ex : abri-bus, kiosques à journaux).
Renseignez-vous auprès de votre mairie.
Le montant de la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) dépend du nombre d’habitants de la commune ou de l’ EPCI dans lequel elle est située.
Le montant de la taxe varie selon qu’il s’agisse d’un dispositif publicitaire, d’une préenseigne ou d’une enseigne.
Le montant de la taxe varie également en fonction de la superficie de la publicité et de la nature de son support.
Superficie < 50 m² |
Superficie > 50 m² |
|
---|---|---|
Support classique |
18,60 € |
37,10 € |
Support numérique |
55,70 € |
111,20 € |
Le montant de la taxe varie en fonction de la superficie. La superficie prise en compte est la somme des superficies des enseignes sur un même établissement.
Superficie des enseignes |
Tarifs 2025 |
---|---|
Moins de 12 m² |
18,60 € |
Entre 12 m² et 50 m² |
37,10 € |
À partir de 50 m² |
74,20 € |
Le montant de la taxe varie en selon qu’il s’agisse d’un dispositif publicitaire, d’une préenseigne ou d’une enseigne.
Ces tarifs s’appliquent également aux publicités extérieures situés dans une commune de moins de 50 000 habitants appartenant à un EPCI de plus de 50 000 habitants.
Le montant de la taxe varie également en fonction de la superficie de la publicité et de la nature de son support.
Superficie < 50 m² |
Superficie > 50 m² |
|
---|---|---|
Support classique |
24,40 € |
48,80 € |
Support numérique |
73,30 € |
144,80 € |
Le montant de la taxe varie en fonction de la superficie. La superficie prise en compte est la somme des superficies des enseignes.
Superficie des enseignes |
Tarifs 2025 |
---|---|
Moins de 12 m² |
24,40 € |
Entre 12m² et 50 m² |
48,80 € |
À partir de 50 m² |
97,40 € |
Le montant de la taxe varie en selon qu’il s’agisse d’un dispositif publicitaire, d’une préenseigne ou d’une enseigne.
Ces tarifs s’appliquent également aux publicités extérieures situés dans une commune de plus de 50 000 habitants appartenant à un EPCI de plus de 200 000 habitants.
Le montant de la taxe varie également en fonction de la superficie de la publicité et de la nature de son support.
Superficie < 50 m² |
Superficie > 50 m² |
|
---|---|---|
Support classique |
37,00 € |
74,00 € |
Support numérique |
110,90 € |
216,80 € |
Le montant de la taxe varie en fonction de la superficie. La superficie prise en compte est la somme des superficies des enseignes.
Superficie de la publicité |
Tarifs 2025 |
---|---|
Moins de 12 m² |
37,00 € |
Entre 12m² et 50 m² |
74,00 € |
À partir de 50 m² |
146,20 € |
La superficie taxable correspond à la superficie du rectangle formé par les extrémités de l’inscription, forme ou image.
Les supports sont taxés par face. Par exemple, un panneau publicitaire recto-verso ou une enseigne à double-face sera taxé 2 fois. Si un dispositif non numérique permet l’affichage successif de plusieurs affiches (affichage déroulant), les tarifs sont multipliés par le nombre d’affiches.
La création ou la suppression d’un support publicitaire fait l’objet d’une déclaration, au moyen du formulaire n° 15702. Cette déclaration doit être déposée à la mairie.
Cette déclaration doit mentionner les superficies et dates de création de tous les supports publicitaires exploités, y compris ceux qui bénéficient d’une exonération (totale ou partielle).
La taxe doit être réglée par l’exploitant du support ou par le propriétaire ou, à défaut, par celui dans l’intérêt duquel le support a été réalisé.
La taxe est due sur les supports publicitaires existants au 1er janvier de l’année d’imposition.
Lorsque le support est créé après le 1er janvier, la taxe est due à compter du premier jour du mois suivant celui de la création du support.
Lorsque le support est supprimé en cours d’année, la taxe n’est pas due pour les mois restant à courir à compter de la suppression du support.
Le redevable commet un manquement lorsqu’il ne déclare pas ou qu’il réalise une déclaration inexacte. Selon le cas, la procédure applicable varie.
En cas de déclaration inexacte, le maire (ou le président de l’ EPCI ) adresse au redevable une mise en demeure l’invitant à régulariser sa déclaration dans un délai de 30 jours. La mise en demeure est accompagnée d’une proposition de rectification pour permettre au redevable de formuler ses observations.
Si le redevable ne répond pas dans le délai imparti, la proposition de rectification du maire est considérée comme acceptée par le redevable. Dans ce cas, le maire procède au recouvrement du montant restant dû.
Au contraire, si le redevable répond mais qu’un désaccord persiste, le maire fait connaître sa décision définitive dans les 15 jours. Au terme de cet échange, le maire peut procéder au recouvrement du montant restant dû.
En l’absence de déclaration, le maire ou le président de l’ EPCI adresse au redevable une mise en demeure de souscrire la déclaration dans un délai de 30 jours. La mise en demeure est accompagnée d’une proposition de taxation d’office.
Si le redevable ne répond pas dans le délai imparti, la proposition de taxation d’office du maire est considérée comme acceptée par le redevable. Dans ce cas, le maire procède au recouvrement du montant dû.
Au contraire, si le redevable fait connaître ses observations, le maire lui adresse sa décision définitive dans les 15 jours. Au terme de cet échange, le maire peut procéder au recouvrement du montant dû.
Horaires :
Lundi de 13h30 à 17 h
Du mardi au vendredi de 8h30 à 12 h et 13h30 à 17 h
Tél. 01 69 93 57 30